trangères : celle-ci n’est freinée que dans des domaines jugés stratégiques (construction automobile, ressources minières et énergétiques, industrie de l’armement). La Russie reste le premier exportateur mondial d’armes16 (avions de chasse, sous-marins, etc.). Mal préparée, l’industrie légère russe a vu ses parts de marché fondre sur le marché national. Le phénomène touche également des industries de pointe comme la construction aéronautique. Les exportations sont désormais en grande partie composées de produits à faible valeur ajoutée (hydrocarbures et métaux représentaient en 2005 82 % des exportations). La croissance de cette économie peu diversifiée est très sensible aux évolutions du prix des matières premières.
Le PIB par habitant s’élevait en 2007 à 12 200 $ et le taux de chômage à 6,6 % (2006). Mais ce PIB est très inégalement réparti. La libéralisation de l’économie a accentué un phénomène qu’avait jusqu’à présent contrebalancé le régime socialiste. La richesse s’est plutôt concentrée au cours de la décennie dans quelques régions favorisées : les deux métropoles de Moscou et Saint-Pétersbourg, les régions sibériennes où sont situées les gisements d’hydrocarbures et quelques régions industrielles (Tatarstan, Iekaterinbourg, Samara, etc.). La ville de Moscou concentre à elle seule 22 % du PIB russe17.
Agriculture[modifier | modifier le code]
Champ céréalier dans la plaine de Rostov-sur-le-Don.
Article détaillé : Agriculture en Russie.
Les statistiques officielles de la Fédération de Russie reconnaissent trois formes d’exploitations agricoles. Les organisations agricoles, les fermes privées et les lopins de terre. La culture du blé et des pommes de terre en représente une large part. L’élevage porcin et de volaille est également très répandu. En revanche, l’élevage de bovins est essentiellement destiné à la production laitière[réf. nécessaire].
Les conditions climatiques de la Russie ne lui permettent une mise en culture de ses terres que sur une période relativement courte (environ sept mois de l’année). La dimension de sa surface agricole utile et le facteur climatique permettent sans doute d’expliquer que son agriculture est plutôt extensive qu’intensive.
Énergie[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Énergie en Russie.
Principaux gazoducs existant et en projet approvisionnant l'Europe en gaz russe.
La Russie est riche en ressources énergétiques. Elle possède les plus grandes réserves de gaz naturel du monde (32 % des réserves prouvées, 23 % des réserves probables), ainsi que les deuxièmes plus grandes réserves de charbon (10 % des réserves prouvées, 14 % des réserves probables), les huitièmes pour le pétrole (12 % des réserves prouvées, 42 % des réserves probables), et 8 % des réserves prouvées d'uranium18.
La production d'én
Jumat, 07 Maret 2014
oskva-City La répartition du PIB (secteur primaire 7 % - secon
Rosneft. La Russie est le plus grand exportateur de Gaz naturel et de produit pétrolier.
Son économie est marquée par le poids des industries extractives : gaz naturel (1er producteur et exportateur mondial), pétrole (1er producteur)15, charbon (6e pays producteur), métaux non ferreux.
De son passé soviétique, la Russie a hérité d’une industrie métallurgique lourde puissante et concurrentielle, d’un savoir-faire pointu dans les domaines de l’aéronautique, de l’armement et de l’énergie.
L’agriculture, longtemps handicapée par la collectivisation des exploitations agricoles sous le régime soviétique, malgré le labourage des terres vierges dans les années 1970, composant avec un environnement naturel globalement peu favorable et immense, est structurellement déficitaire (déficit en valeur de 10 milliards de $). Mais la Russie peut être considérée comme une puissance agricole forte - la Russie est le premier producteur mondial d’orge, de framboise, de groseille. Elle est aussi un gros producteur de betterave, de blé et de pomme de terre.
Moscou, le nouveau quartier des affaires Moskva-City
La répartition du PIB (secteur primaire 7 % - secondaire 37 % - tertiaire 56 %) reflète la montée en puissance des services.
Le fonctionnement de l’économie russe a subi des transformations radicales après les réformes entamées par Gorbatchev dans la 2e moitié des années 1980 (perestroïka), caractérisées par le passage d’une économie planifiée (dont l’ensemble des moyens de production étaient contrôlés par l’État) à un mode de fonctionnement basé sur l’économie de marché.
Ce processus de transformation est à l’origine d’une crise économique profonde, culminant avec la crise financière en 1998, dont la Russie s’est progressivement relevée depuis : le PIB a retrouvé en 2007 son niveau de 1990. L’évolution du prix des matières premières a grandement favorisé la reprise économique amorcée en 1998. Avec une croissance du PIB supérieure à 6 % en moyenne depuis cette date, l’État russe a pu régler par anticipation les emprunts contractés au plus fort de la crise financière et ramener la dette publique à 8 % fin 2007.
L’inflation est désormais contenue (6,1 % en 2011 contre 36,5 % en 1999). La Russie s’est constituée la troisième réserve de change du monde (504 milliards de $ en février 2012) grâce à une balance des paiements excédentaire de 10 % du PIB durant cette période. Le budget de l’État, régulièrement excédentaire grâce à une gestion prudente de la manne financière constituée par des rentrées fiscales plus efficaces et au prix assez élevé des hydrocarbures, a permis la constitution en 2004 d’un fonds de stabilisation qui se montait à 130 milliards de $ en septembre 2007. L’État russe a retrouvé des moyens financiers permettant de lancer des projets d’envergure (infrastructures, soutien à l’investissement). Des secteurs importants de l’industrie russe sont, depuis la libéralisation de l’économie, confrontés à la concurrence des entreprises é
Son économie est marquée par le poids des industries extractives : gaz naturel (1er producteur et exportateur mondial), pétrole (1er producteur)15, charbon (6e pays producteur), métaux non ferreux.
De son passé soviétique, la Russie a hérité d’une industrie métallurgique lourde puissante et concurrentielle, d’un savoir-faire pointu dans les domaines de l’aéronautique, de l’armement et de l’énergie.
L’agriculture, longtemps handicapée par la collectivisation des exploitations agricoles sous le régime soviétique, malgré le labourage des terres vierges dans les années 1970, composant avec un environnement naturel globalement peu favorable et immense, est structurellement déficitaire (déficit en valeur de 10 milliards de $). Mais la Russie peut être considérée comme une puissance agricole forte - la Russie est le premier producteur mondial d’orge, de framboise, de groseille. Elle est aussi un gros producteur de betterave, de blé et de pomme de terre.
Moscou, le nouveau quartier des affaires Moskva-City
La répartition du PIB (secteur primaire 7 % - secondaire 37 % - tertiaire 56 %) reflète la montée en puissance des services.
Le fonctionnement de l’économie russe a subi des transformations radicales après les réformes entamées par Gorbatchev dans la 2e moitié des années 1980 (perestroïka), caractérisées par le passage d’une économie planifiée (dont l’ensemble des moyens de production étaient contrôlés par l’État) à un mode de fonctionnement basé sur l’économie de marché.
Ce processus de transformation est à l’origine d’une crise économique profonde, culminant avec la crise financière en 1998, dont la Russie s’est progressivement relevée depuis : le PIB a retrouvé en 2007 son niveau de 1990. L’évolution du prix des matières premières a grandement favorisé la reprise économique amorcée en 1998. Avec une croissance du PIB supérieure à 6 % en moyenne depuis cette date, l’État russe a pu régler par anticipation les emprunts contractés au plus fort de la crise financière et ramener la dette publique à 8 % fin 2007.
L’inflation est désormais contenue (6,1 % en 2011 contre 36,5 % en 1999). La Russie s’est constituée la troisième réserve de change du monde (504 milliards de $ en février 2012) grâce à une balance des paiements excédentaire de 10 % du PIB durant cette période. Le budget de l’État, régulièrement excédentaire grâce à une gestion prudente de la manne financière constituée par des rentrées fiscales plus efficaces et au prix assez élevé des hydrocarbures, a permis la constitution en 2004 d’un fonds de stabilisation qui se montait à 130 milliards de $ en septembre 2007. L’État russe a retrouvé des moyens financiers permettant de lancer des projets d’envergure (infrastructures, soutien à l’investissement). Des secteurs importants de l’industrie russe sont, depuis la libéralisation de l’économie, confrontés à la concurrence des entreprises é
s principaux clients de la Russie sont l’Inde et la Chine en tête, puis notamment l’Iran, le Venezuela et l’Algérie10,11. La Russie doit se protéger contre diverses menaces[réf. nécessaire] :
Les vozdouchno-dessantnye voïska ou VDV (en russe : Воздушно-десантные войска, en abrégé ВДВ, "troupes aéroportées") en manœuvre au Kazakhstan.
L’actuelle armée russe, formée en 1992, est l’héritière de l’ancienne Armée rouge qui fut l'Armée soviétique de 1922 à 1991, année de la dislocation de l’URSS. Elle a hérité de l’armement et de l’équipement de l’armée soviétique située sur le territoire russe, ainsi que de la totalité de l’arsenal nucléaire soviétique qui lui a été transféré par le Kazakhstan, l’Ukraine et la Biélorussie.
Évolution du stock d'armes nucléaires
La Russie est l’un des cinq pays reconnus officiellement par le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) comme possédant l’arme nucléaire. Elle possède d'ailleurs le plus vaste arsenal nucléaire au monde avec plus de 16 000 têtes nucléaires9 dont 3 500 sont opérationnelles. Au cours de son histoire, l’URSS aura produit quelque 50 000 têtes nucléaires.
Après la chute de l’URSS, malgré la baisse des effectifs et du budget, l’armée russe reste une armée de premier plan à l’échelle mondiale.
La Russie est en tête des exportations d’armes avec un excédent de 7 à 8 milliard de dollars américains, émanant de son secteur de l'armement. Les principaux clients de la Russie sont l’Inde et la Chine en tête, puis notamment l’Iran, le Venezuela et l’Algérie10,11.
La Russie doit se protéger contre diverses menaces[réf. nécessaire] : menaces indépendantistes au sein de la Russie, rivalités avec ses voisins de l'Ouest, d'Asie Mineure, du Japon, de Mongolie et de Chine. Elle surveille de près les détroits turcs pour accéder à la Méditerranée, le « verrou » danois pour accéder à l'océan Atlantique et à l'Est, le « verrou » japonais pour l'océan Pacifique, et l'Arctique notamment pour le pétrole12.
Effectifs : 1 140 000 militaires et 2 000 000 réservistes
Budget : 70 milliards de $ (2008)13
Articles détaillés : Géostratégie de la Russie, Communauté des États indépendants, Organisation du traité de sécurité collective, Communauté économique eurasienne, Organisation de coopération centre-asiatique et Union de la Russie et de la Biélorussie.
Voir aussi : Armée impériale russe, Armée rouge, Marine soviétique, Spetsnaz, Marine russe, VVS, Relations entre la Russie et l'Union européenne.
Économie[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Économie de la Russie.
La Russie fait partie des pays économiquement développés : PIB de 2 056 milliards de $ en 2010 (nominatif), 2 097 milliards de $ (en parité de pouvoir d'achat14, 7e rang en 2007).
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